Fabien Milanovic (Coordinateur)

Fabien Milanovic est sociologue, enseignant chercheur à SupBiotech, école d’ingénieurs en biotechnologies. Il y est responsable du département des sciences humaines, économiques et sociales et responsable du laboratoire de sciences sociales de l’école, le Pôle des Biotechnologies en Société (PBS). Spécialisé dans la thématique du vivant, il a notamment publié sur les ressources biologiques (dossier Les ressources biologiques qu’il a édité pour la revue d’anthropologie des connaissances) et les biobanques (dossier Biobanks and the reconfiguration of the living, co-édité avec Perig Pitrou et Noémie Merleau-Ponty pour la revue New Genetics & Society) dans les domaines de la biomédecine et de la biodiversité. Ses travaux actuels portent sur la thématique des biotechnologies et les entités qu’elles produisent. Il est notamment en charge du volet sociologique d’une recherche multidisciplinaire sur l’usage de virus en agriculture (en tant que technique de biocontrôle). Actuellement en cours de rédaction de son HDR, son projet de recherche vise à étudier empiriquement les biotechnologies productrices de nouvelles formes de vie, génératrices d’entités susceptibles de redéfinir les modes de composition entre humains et non humains.

Baptiste Moutaud

Baptiste Moutaud est anthropologue, chargé de recherche au CNRS et rattaché au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7186, Université Paris Nanterre). Ses travaux en anthropologie des sciences et de la santé portent notamment sur les dimensions sociales et culturelles des savoirs et pratiques biomédicales : les dynamiques d’innovation et les rapports entre soin et recherche ; les dispositifs de diffusion et de régulation des biotechnologies ; les recompositions des frontières de l’humain et du vivant à travers les pratiques de modélisations en biomédecine. Il a co-édité Neurosciences et société. Enjeux des savoirs et pratiques sur le cerveau. (avec Brigitte Chamak, 2014, Armand Colin), L’innovation en santé. Technologies, organisations, changements (avec Claudie Haxaire et Cyril Farnarier, 2018, Presses Universitaires de Rennes) et La stimulation cérébrale profonde de l’innovation au soin. Les neurosciences cliniques à la lumière des sciences humaines et sociales (avec Sonia Desmoulin-Canselier et Marie Gaille, 2019, Hermann).

Aurélie Mahalatchimy

Aurélie Mahalatchimy est juriste (docteur en droit), chercheur permanent au CNRS (Chargée de Recherche) affilié à l’UMR 7318 DICE CERIC, Aix-Marseille Université-CNRS, Aix-en-Provence, France. Ses recherches portent principalement sur le droit européen des innovations biomédicales, notamment les produits de santé et les utilisations de gènes, cellules et tissus humains (y compris l’édition de gènes), ainsi que sur leurs aspects éthiques et sociétaux. Elle est actuellement coordinatrice du projet I-BioLex sur la « Fragmentation et défragmentation du droit des innovations biomédicales » (2021-2024), et responsable des aspects juridiques dans le projet Organact sur les « Organoïdes en action : Une approche interdisciplinaire des sciences sociales » (2022-2026), financés par l’Agence nationale de la recherche. Elle est coordinatrice adjointe et responsable du WP4 du projet H2020 « European Consortium for Communicating Gene and Cell Therapy Information » (2021-2025). Elle est également coprésidente du groupe d’intérêt sur le biodroit supranational qu’elle a créé en 2020 au sein de l’Association européenne de droit de la santé, et trésorière de l’Association internationale droit, éthique et science.

Cécile Vermot

Cécile Vermot est enseignante-chercheuse en sociologie à SupBiotech, une école d’ingénieurs. Après avoir soutenu sa thèse sur les sentiments d’appartenance au genre et à la nation chez les migrants argentins à Miami et Barcelone, elle a développé des recherches en lien avec la santé, les émotions et le genre. Depuis 2019, en tant qu’enseignante-chercheuse au sein du Pôle des Biotechnologies en Société à SupBiotech, elle initie un projet de recherche s’intéressant à l’usage des biotechnologies dans les pratiques de mobilité, en prenant en compte le genre et les émotions. Elle travaille actuellement sur deux projets. Le premier concerne la circulation du lait humain et le second les organoïdes. Dans les deux cas, les émotions sont considérées comme un élément central de la compréhension de ces phénomènes. Elle a été élue au conseil d’administration du RN11 « Sociologie des émotions » de l’ESA. Elle est également membre du groupe de travail GT07 « Emotions et société » de l’Association internationale de langue française. En tant que membre de l’Institut Convergence Migration, elle a initié un atelier exploratoire sur les mobilités biotechnologiques, le corps et les marchés. En outre, elle a publié des articles sur les émotions des migrants, notamment en éditant un numéro spécial sur le sujet en 2017 dans la revue Migrations Société.

Adrien Bottacci

Adrien Bottacci est un doctorant en droit recruté dans le cadre du projet Organact. Il est affilié à l’UMR 7268 ADES CDSA et l’UMR 7318 DICE CERIC, Aix-Marseille Université, Aix-en-Provence, France. Son travail de thèse porte sur l’encadrement juridique des organoïdes et en particulier des organoïdes cérébraux, des modèles de développement embryonnaire et des chimères. Il est responsable des communications du groupe d’intérêt sur le biodroit supranational au sein de l’Association européenne de droit de la santé, et secrétaire de l’Association des étudiants et Anciens étudiants de Droit de la Santé d’Aix-Marseille (AADSAM).

Marylou Rieucau

Marylou Rieucau a réalisé un master de sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) sur la conception d’un robot chirurgical. Elle s’intéressait aux rapports entre chirurgiens, ingénieurs et industriels. Depuis octobre 2023, elle mène sa thèse sur la production et la circulation des organoïdes. Rattachée au laboratoire d’ethnologie et sociologie comparative (LESC) sous la direction de Fabien Milanovic et Baptiste Moutaud, son terrain s’ancre à l’Institut Necker enfant malade.  Dans cet environnement, elle s’intéresse aux méthodes des biologistes dans la fabrication d’organoïdes à partir de biopsie de colon, qui cherchent à évaluer l’efficacité de médicaments expérimentaux destinés aux patients souffrant de mucoviscidose.

Guylène NICOLAS

Guylène NICOLAS est maître de conférences, habilitée à diriger des recherches en droit public et spécialisée en droit de la santé. Elle est en poste à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille Université depuis 2000 et membre de l’UMR 7268 Anthropologie bio-culturelle, droit, éthique et santé. Elle a créé et dirigé l’Institut de formation en droit de la santé et le Master professionnel droit médical et pharmaceutique en 2004. Elle exerce les fonctions d’assesseur chargé de l’enseignement à distance et de formation continue. Après une thèse sur le droit constitutionnel du commencement de la vie, elle consacre l’essentiel de sa recherche au droit constitutionnel de la santé, droit des malades et des personnes en situation de handicap, droit de la bioéthique, droit de la santé publique. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles et a dirigé plusieurs ouvrages collectifs. Le dernier, co-dirigé par Aurélie Mahalatchimy est publié chez DICE éditions, collection confluence des droits, et intitulé Transhumanisme : de nouveaux droits ?